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C’est un étudiant en psychologie et une fourmi qui sont dans un bar. La fourmi : Je croyais que les bars étaient fermés à cause du covid-19 ? L’étudiant : Oui, moi aussi. Et c’est à ce moment-là qu’une grosse bite de 19 mètres de haut sort des toilettes en criant : Bienvenue en enferrrrrrrr ! Mais, dit l’étudiant, je croyais que l’enfer c’était les autres comme dit Jean-Paul Sartre ? Noooooon, dit la bite géante, l’enferrrr c’est les p’tites biiiiiiites !!!!! Et elle écrase la tête de l’étudiant avec son gros gland, que dis-je, son gigagrosgland de l’enferrrrrrr. Et l’étudiant, lui, écrase la fourmi. Fin de la blague.


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C’est une jeune féministe sans emploi, une jeune plasticienne sans plastique et un vieux chanteur sans succès qui sont sur un bateau. Le chanteur dit : "Moi aussi je suis féministe." Et la féministe de lui mettre une torgnole, "Connard, t’es mâle, blanc et hétéro !" et la plasticienne de le pousser dans l’eau (où elle vient de repérer un continent de plastique, "Oh putain génial ! Ah non mince je suis une jeune cyberécoféministe") Manque de pot, le mec c’est le monstre du Loch Ness. Quand il se prend une torgnole, il se transforme en monstre. Du coup, il ressort de l’eau et bouffe la jeunesse. "Voilà ce que j’en fais moi." Et puis il les recrache, prend les rames, en casse le manche et leur plante dans le cul. "J’en fais des pin’s." #metoutou


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C’est la fin du monde et un fourmilier qui sont dans une orgie parisienne. La fin du monde demande au fourmilier qui a le museau enfoncé entre les jambes d’une parisienne dont la tête reste invisible : "On est chez qui ?" Et le fourmilier de sortir légèrement le museau et de répondre : "Brigitte Macron" Et puis il repart de plus belle (la vie) là où ça fourmille. "Ah bon..., se dit la fin du monde en se promenant dans l’hôtel particulier, je croyais pourtant que Brigitte Macron habitait à l’Élysée, je la vois souvent là-bas, je la vois souvent là-bas Brigitte, oui je la vois souvent là-bas Brigitte, j’y vais souvent à l’Élysée, oui j’y vais souvent, je veux dire c’est là que ça se prépare, se dit la fin du monde, c’est là que ça se prépare la fin du monde, je veux dire : moi, c’est là que je me prépare quoi, alors..." La fin du monde s’arrête, prends des chips sur le buffet, attrape le coronavirus, oui la fin du monde attrape le coronavirus mais elle s'en fout, le coronavirus c'est pour faire peur aux pays riches et vieux et morts et tout quoi, et la fin du monde adore ça, hahaha elle rigole et puis elle remarque le fourmilier qui l’a rejoint et qui sirote une bonne grosse sangria maison (enfin hôtel) sa grande langue toute fine plongée dans une carafe en cristal. "C’est beau ici, dit la fin du monde au fourmilier, c’est bien foutu, elle rigole pas Brigitte Macron, elle sait recevoir." Soudain, y a comme un bug dans le fourmilier, sa langue se cabre, il a comme une crampe à la langue le fourmilier, il a dû trop donner de lui-même, il a le museau en sauce, il recrache la sangria, il tousse, se reprend et dit : "Mais on est chez Stéphane Bern ici pas chez Brigitte Macron." "Quoi ? s’interroge la fin du monde. Mais je vous ai demandé tout à l’heure : On est chez qui ? Et vous m’avez répondu : Brigitte Macron." Et le fourmilier de répondre : "Ah ! J’avais compris : Vous léchez qui ?"


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C’est Marty McFly qui retourne vers le futur, enfin il veut retourner vers le futur donc, du coup, il retourne vers la Delorean, mais il découvre qu’on lui a volé les pneus, "Oh non ! C’est pas vrai !" s’écrie Marty, les essieux sont posés sur quatre pauvres plots en ciment et quelqu’un a tagué "NO FUTURE" sur les portières. "Oh non ! s’écrie Marty, oh non ! C’est pas vrai ! Ils n’ont pas fait ça ! Qui a fait ça ?" Il s’installe à la place du conducteur, il met le contact, rien ne fonctionne, "C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! Mais c’est pas possible ! C’est pas possible !" Marty McFly semble désespéré, "Je suis désespéré, je suis désespéré" dit Marty McFly Ah c’est bien ça c’est bien ça, Marty McFly est désespéré désespéré et son désespoir semble le pousser pousser à tout répéter à tout répéter, "No Future ! No Future ! Ok, Ok ! Mais là, mais là, dit Marty McFly, vous ne pouvez pas me faire ça, vous ne pouvez pas me faire ça, dit Marty McFly, vous ne pouvez pas me laisser en 2018, vous ne pouvez pas me laisser en 2018, non mais allô ? Non mais allô ?" Et c’est là qu’il aperçoit au loin l’un des frères Bogdanoff. Il reconnaît son menton. "Ah oui, je reconnais son menton, dit Marty, mais c’est bizarre, on dirait qu’il a justement un énorme piercing au menton ! Un piercing en forme d’anneau encore plus grand que son menton qui est déjà vraiment très grand !" Grichka Bogdanoff s’approche de Marty McFly. "Mais c’est pas un piercing ! s’écrie Marty. C’est mon pneu ! C’est l’un de mes pneus !" "Bien sûr, dit Grichka Bogdanoff, bien sûr, il faut bien qu’on s’entraîne, tu vois nous, dit Grichka, tu vois nous, dans notre cave, on a un labo, on fait plein d’expériences, c’est vachement physique, on fait plein de trucs avec nos mentons, on fait plein de modifs, alors là je voulais savoir si je pouvais démonter des pneus avec mon menton, et apparemment ça passe super bien." Et c’est à ce moment-là qu’apparaît au loin le deuxième frère Bogdanoff. "Ah mais c’est bizarre, dit Marty, on dirait qu’il a un énorme piercing sur la bouche ! C’est énorme ! Ça ressemble au plateau labial que certains peuples indigènes portent à la lèvre supérieure ou inférieure ! Oui c’est ça on dirait un plateau labial mais en plus carré, c’est énorme ! Encore plus énormissime que son menton qui est déjà énormissime !" Igor Bogdanoff s’approche de Marty McFly. "Mais c’est pas un plateau ! s’écrie Marty. C’est ma batterie ! C’est la batterie de ma bagnole !" "Bien sûr, dit Igor Bogdanoff, bien sûr, il faut bien qu’on s’entraîne, tu vois nous, dit Igor, tu vois nous, dans notre cave, on a un labo, on fait plein d’expériences, c’est vachement physique, on fait plein de trucs avec nos mentons, avec nos bouches on fait plein de modifs, alors là je voulais savoir si je pouvais démonter ta batterie avec ma bouche, et apparemment ça passe super bien." Et c’est à moment-là qu’apparaît au loin un troisième frère Bogdanoff. "Mais... Vous n’êtes pas censés être que deux ?" demande, sceptique, Marty McFly aux deux frères Bogdanoff. "Si, si, répond Grichka, mais celui-là on vient de le créer dans notre cave." "Super ! s’écrie Marty McFly. Je sens qu’on va s’amuser ! En même temps, vu l’état de ma voiture, maintenant je crains plus rien." Le troisième frère Bogdanoff s’arrête devant Marty McFly, le regarde sans rien dire, il a le même menton, les mêmes lèvres, les mêmes cheveux, "C’est pas des cheveux, se dit Marty, ils ont dû piquer ça sur la tête d’un cheval". Le troisième frère Bogdanoff plonge sa main droite dans la poche intérieure de sa veste. Marty s’attend à tout, "Doc, qu’est-ce que vous faites Doc ? Vite. Si on était dans le film et pas dans la blague, vous arriveriez juste au bon moment, là, dans un train volant ou je ne sais quelle machine improbable pour me sauver et en même temps inventer de nouveaux moyens de locomotion et de nouveaux produits de consommation, comme vous l’avez fait avec le overboard qu’aujourd’hui en 2018 certains avocats utilisent (dans la version gyropode électrique à 2 roues) pour rentrer chez eux depuis leur cabinet [l’auteur de la blague en atteste] c’est ça le pouvoir de la fiction dans le monde industriel ! La Delorean n’est pas une machine à voyager dans le temps c’est surtout une machine à voyager dans la fiction du capitalisme." Mais là Marty s’aperçoit qu’il est en train de philosopher. Le troisième frère Bogdanoff ressort sa main de sa poche : il tient un paquet de cigarettes, l’ouvre, en glisse une dans sa bouche. "Ouf..." se dit Marty. Le troisième frère Bogdanoff allume sa cigarette. "Bonne journée", il dit à Marty McFly et il repart. "C’est tout ?? s’étonne Marty. C’est tout ??"Comment ça c’est tout ? répond Grichka. Il vient quand même de te piquer ton porte-feuille avec sa bite !"


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C’est Nicolas Hulot et un écureuil qui sont dans un taxi. "Mais on va où là ? On va où ? se lamente Nicolas Hulot. Les chasseurs, le glyphosate, mais on va où là ? On va où ?" "On va chez moi", répond l’écureuil. "OK" dit Hulot. Le taxi les dépose devant la maison de l’écureuil. Ils entrent, Hulot s’assoit sur un gland, pensif. "Tu vois, dit-il à l’écureuil, tu vois, moi, tu vois, moi, tu vois, moi, la révolution écologique, tu vois, moi, tu vois, moi, la révolution écologique..." Et c’est à ce moment-là que l’écureuil lui propose : "Nico, tu préfères quoi ? Une liqueur de sapin ou qu’on se mette à l’aise éco-responsable avec un poppers Méga Rush ?" "Une liqueur de 🌲 s’il te plaît, lui répond Hulot. C’est bon ça le sapin, c’est écolo, c’est en bois. Ah si j’étais en bois moi aussi, ah si seulement j’étais en bois..." "Si t’étais en bois ?" s’interroge l’écureuil en allant chercher les chips et la liqueur de🌲. "Ah si j’étais en bois, développe Nicolas Hulot, si j’étais en bois, les gens me croiraient quand je dis que je suis écolo, les gens me feraient confiance." "Non", dit l’écureuil qui revient avec la liqueur de🌲. "Tu ne crois pas ?" lui demande Nicolas Hulot. "Regarde Daniel Cohn-Bendit, lui répond l’écureuil en lui montrant le gland sur lequel il est assis. C’était déjà un gland avant, qu’est-ce que ça a changé ?"